1. |
Cime Froide
02:33
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(Raph)
Si mes refrains se ressemblent tous et se mêlent
Si mes traces de pas forment un cercle fermé
Marcher d’un pas lourd, cime froide d’où s'envolent lentement
Ces feuilles en vision de mort que j’oublirais vraiment
(Simon)
Y’a des mots qui me hantent
Des envies de partir
J’me vois qui décolle encore
Pour ne plus jamais revenir
(Simon, Raph, Math, Pat)
Y’a des mots qui me hantent
Des envies de partir
J’me vois qui décolle encore
Pour ne plus jamais revenir
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2. |
CCM
03:14
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(Simon)
J’y pensais depuis un temps
C’est à tous les jours vraiment
Pour ce que j’ai toujours voulu
J'prends plus la peine d'angoisser
Ces gestes que j’ai pas posé
m’ont empêché dans le passé
D'ignorer la vision des autres,
S'en foutre et se laisser aller
(Raph)
Gare, aux tentations fausses
À l’humeur morose
La vision de tunnel
Ou pertes de temps pareilles
(Raph, Simon)
Corps, complètement mélangé,
J’reste bouche-bée devant toi
T'actes, tu m'force à atterrir,
Moi j'planne vers chaque faux pas
Complètement mélangé, totalement submergé
Je pose les mains sur toi
Seul, simplement atteré
J,ouvre un œil et puis j'vois
(Raph)
J’ouvre un œil et puis je vois
(Simon)
Qu’un gars de 22 abimé
Architecte de malheurs barbouillés
Par une masse d’efforts mal distribués
qui regarde les autre s'brûler, par les verres d'ses lunettes fumées,,
(jsuis tanné d'voir autant d'gens mettre sur pause leur liberté)
(Raph)
Elle m’a dit
Gare, aux tentations fausses
À l’humeur morose
Ta vision de tunnel
Des pertes de temps pareil
(Raph, Simon)
Corps, complètement mélangé,
J’reste bouche-bée devant toi
T'actes, tu m'force à atterrir,
Moi j'planne vers chaque faux pas
Complètement mélangé, totalement submergé
Je pose les mains sur toi
Seul, simplement atteré
J,ouvre un œil et puis j'vois
j'ouvre un œil et puis j'vois
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3. |
Sonner faux
02:57
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Si j’m’obstine aussi souvent
C’est que j’angoisse devant le silence
Face aux regards qui me suivent
Le projecteur m’éclaire trop fort
La chaleur me brule la peau
J’suis prisonnier d’un dessin que j’ai fait de moi-même
Je cris plus fort que bien, pour pas me retrouver face à rien
Je cris plus fort que bien, pour embrouiller mon reflet
J’me prends au jeu
J’me mens moi-même
J’suis moins sûr que ma voix le prétend
J’angoisse tout le temps
J’me ronge les os
J’ai peur de moi, de sonner faux
Quand j’parle de Marx je ne l’ai même pas lu,
Quand j’parle d’argent j’en ai même pas,
Quand j’parle de travail j’me mens sans rire,
Comme si j’comprenais quoique ce soit
Quand j’redescends d’sur mon nuage,
Et qu’j’lève le ton c’est que j’ai perdu
Et que je ne peux pas assumer d’être aussi petit qu’une poussière parmi d’autres
J’ai besoin de me faire prendre la main même si je la rejette quand tu l’offres
J’ai besoin d’me faire dire ta gueule même si j’angoisse de ne pas crier.
J’ai besoin d’arrêter de parler parce que je ne sais pas écouter
Enfin fixer l’miroir, pour voir les cernes noirs sous mes yeux.
Je cris plus fort que bien
Je ris en pensant à toutes ces histoires
Et je fausse quand je chante et quand je te parle
J’voulais m’enfuir avec le temps,
J’ai 7 ans d’expérience en perte de temps
J’vois clair, j’sais maintenant que je sonne faux
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4. |
Entre les branches
03:29
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(Simon)
J'ai pas encore que quelques mots
J'leur pense un à la fois,
J'veux te dire quelque chose
Tu sais que ça me brûle la langue n'est-ce pas
C'est comme si y'avait 2 mots qu'on était pu capable de s'dire
On s'étudie, on s'observe à la place, j'aimerais bien mieux ça
Te dire bonne nuit ce soir
Où est-ce que t'es rendue là ?
Où est-ce que t'es rendue là ?
Tu m'as dit que j'étais bad, c'étais bien vrai t'avais raison
Mais ce que j'fais, j'le fais pour notre bien je crois
Mais t'as pas faux, j'suis souvent à côté de la track
J'suis parano, control freak et j'me ment plein face
T'es couchée sous un arbre
Moi assis dans l'gazon
À l'endroit où on voyait bien le ciel le ciel
Quand j'pouvais voir entre les branches
Mais là j’peux juste plus
C'est difficile de s'dire non
De mettre une fin à cette promesse qu'on c’était fait y'a 6 mois
Et maintenant je feel tellement mal
Mais y’est clairement, déjà trop tard
Il faut recommencer à anticiper le mieux dans l'hésitation
Plutôt que de toujours imaginer le pire
Quand on s'en rend compte, on coupe tous ces ponts,
On coupe tous ces ponts, ceux qui nous empêchent de vivre.
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